Sauf qu’aujourd’hui, après l’effroyable drame toulousain (des militaires tués de sang froid et des enfants abattus avec acharnement), il faut panser les plaies, être prudent et tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de blesser encore car jouer avec les mots c’est comme jouer avec le feu….ça brûle !
Ce qui s’est passé sur les médias sociaux- alors que l’heure est au recueillement et à la dignité- est assez symptomatique du "réflexe qui remplace la réflexion" notamment sur les réseaux sociaux tel que Twitter.
A-t-on oublié le fameux "mes tweets n’engagent que moi" l’espace d’un instant ?
Comme cette sirène des piscines qui fait le lien entre cette tuerie et les jeux vidéo. Je me trompe peut-être mais je ne crois pas que les membres du GIA* aient eu une manette entre les mains pendant la décennie noire en Algérie quand ils éventraient des femmes enceintes et égorgeaient des enfants.
Ce réflexe, ce choc peuvent parfois faire remonter à la surface des choses enfouies au plus profond et c'est ce qui est arrivé à une connaissance ce matin qui a déclaré à une assistance concentrée : « Ah vous avez vu, il a fait un carton à Toulouse le nettoyeur »! Stupeur et tremblements.
Lui raciste ? Non il rigole… ou dit-il tout haut ce qu’il pense tout bas depuis des années?
Mais jusqu’où pouvons nous rire, jusqu’où pouvons-nous twitter, jusqu’où pouvons nous avoir des œillères et jusqu’où devons nous prendre nos responsabilités.
Pour finir je reprendrai une phrase signature du journaliste algérien Hakim Laâlam : « Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continu».
* GIA: Groupe islamique armé
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